Vous pourriez vous demander pourquoi il est important de communiquer un monde meilleur. Pourquoi ne pas se contenter de communiquer de manière classique ? Je propose deux réponses à cette interrogation.
Pourquoi communiquer un monde meilleur ?
Premièrement, la communication n’est pas un acte anodin : elle véhicule un message. Cela nous amène à nous poser la question du « quoi » : qu’est-ce que vous communiquez exactement, quel est le contenu de votre message, quelle information souhaitez-vous transmettre, et sur quel sujet portent vos communications ?
Ensuite, vient la question du « comment » : par quels moyens, canaux ou plateformes souhaitez-vous diffuser votre message ? Comment assurez-vous que l’information atteint efficacement votre public cible ? Il est également essentiel de réfléchir aux questions de qui, quand et pourquoi, qui sont intrinsèquement liées aux précédentes et déterminent le public visé, le timing optimal et l’impact désiré de votre communication.
Personnellement, je m’engage à véhiculer des messages qui respectent les valeurs éthiques et les principes de responsabilité sociale. Mon objectif est de diffuser des informations encourageant l’engagement, le développement positif et durable au sein de la communauté. Je vise également à promouvoir l’innovation et à stimuler le développement d’idées et d’actions bénéfiques pour la société, tout en privilégiant l’utilisation de médias et d’outils équitables et respectueux de notre empreinte environnementale.
Qu’est-ce que la communication responsable ?
La communication responsable représente un pilier de la responsabilité sociale, embrassant les principes du développement durable. Cela implique de laisser une empreinte positive, tant environnementale que sociale, sur les communautés, de promouvoir une éthique fondée sur la qualité du travail et le respect des relations humaines, et de contribuer à l’élaboration d’alternatives viables pour les générations futures.
Ce mouvement connaît une croissance significative en France et commence à émerger au Québec et ailleurs dans le monde. Comme le souligne l’Association canadienne du marketing, adopter une marque durable ne se résume pas à cibler une niche spécifique, mais représente plutôt la nouvelle norme dans le monde des affaires.
Un exemple marquant est la campagne Dove Choose Beautiful, qui a connu un succès viral sur YouTube et les réseaux sociaux. Cette campagne a mis en lumière la perception de soi chez les femmes, les incitant à reconnaître leur propre beauté. À travers une communication responsable, il est possible d’atteindre des objectifs éthiques, de choisir judicieusement ses médias et d’avoir un impact positif et mesurable.
Fabien Durif, Ph.D., souligne que la communication responsable ne se limite pas à la gestion du contenu ou du processus de communication, mais englobe également la prise en compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux. Elle se veut ciblée, humaine, transparente, véridique et attentive à ses répercussions.
L’ISO 26000 fournit un cadre international pour la responsabilité sociale, offrant aux professionnels de la communication des lignes directrices pour agir de manière socialement responsable. Les défis actuels pour les communicateurs incluent la stratégie, la créativité, la co-construction, l’éco-conception, la transparence et la mise en œuvre d’actions exemplaires.
Les sept principes de la Responsabilité Sociale des Entreprises selon l’ISO 26000 englobent la responsabilité, la transparence, le comportement éthique, la reconnaissance des intérêts des parties prenantes, le respect de la primauté du droit, le respect des normes internationales de comportement et le respect des droits de l’homme.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : iso.org
En résumé, communiquer de manière responsable signifie adopter une approche éthique et transparente dans le but de contribuer positivement à la société et à son bien-être.
